Chers vins belges

A ma gauche, un pinot gris de Wallonie, à ma droite, un pinot gris du Grand Duché de Luxembourg. Le premier est un relativement nouveau venu sur le marché, le second un vieux briscard des supermarchés, signé Vinsmoselle. Mais ce qui a attiré mon regard, c’est l’écart de prix.

Le Belge a t’il la fibre assez chauvine pour boire national à ce tarif?

A Lucques, et nulle part ailleurs: Elixir di China Galisaia Massagli

Jusqu’au début du XXe siècle, les quinas, amers et autre vermouths étaient souvent considérés comme des médicaments, au point qu’on les trouvait dans les pharmacies.

Cette pratique s’est perdue. Mais pas partout – la preuve en est qu’à Lucques, en Toscane, l’Elixir Massagli est toujours en vente, place San Michele, dans l’officine qui l’a vu naître, en 1855.

Dal 1855…

De quoi s’agit-il? D’un quina (que l’on orthographie china, en Italie). Et plus précisément, d’un quina de la variété calisaya, originaire des Andes. L’écorce de cet plante arbustive a d’abord été utilisée pour ses propriétés anti-malaria; mais les Italiens, qui ont rapidement apprécié sa saveur amère, l’emploient également dans des alcools et des sodas.

Au fond de la place, à droite derrière la chiesa San Michele, la pharmacie où est né l’Elixir Massagli

Bien sûr, il n’y a pas que cette écorce dans l’élixir Massagli. Mais aussi du sucre, des herbes méditerranéennes et autres composants macérés dans l’alcool. Le tout, sans conservateur, mais émulsifié et filtré deux fois. Je n’en saurai pas plus, et vous non plus, car la recette est aussi secrète que l’origine du Santo Volto de la cathédrale San Martino (qu’on a dit rapporté miraculeusement à Lucques sur un bateau sans voiles ni rames…).

La cathédrale San Martino, qui abrite le Santo Volto

L’Elixir du Docteur Massagli ne draine certainement pas autant de touristes à Lucques que les reliques n’y attiraient de pèlerins au Moyen-Age; mais il vous aidera à digérer la riche cuisine toscane… A moins que vous ne l’utilisiez en en apéritif, en soutien à des cocktails, ou seul, on the rocks. Les contrastes entre sucrosité, amertume et les saveurs apportées par les herbes ont de quoi étonner le palais le plus blasé.

Sur les 50.000 litres de la production totale annuelle, environ la moitié est consommée à Lucques même, où j’ai eu la chance de découvrir ce produit.

Piazza dell’Anfiteatro

Une raison de plus de visiter cette ville du nord de la Toscane, entièrement ceinte d’une muraille, et regorgeant d’églises, de ruelles médiévales et renaissance; sans oublier une place ovale construite sur un ancien amphithéâtre romain, et même une place Napoleone dans le plus pur style empire.

 

Hervé Lalau

 

Rubrique libre de toute publicité.

Il était un foie…

Pour tenter, modestement, de compenser la décision du maire écologiste de Bordeaux (Sud-Ouest, France), de ne plus servir de foie gras aux réceptions officielles de sa mairie, j’ai décidé de reprendre une deuxième tranche de cette délicieuse spécialité d’un patrimoine qui fait notamment la fierté… du Sud-Ouest, France.

Et à propos de foie gras, une petite recommandation: la marque Labeyrie (Sud-Ouest, France) propose cette année des produits qui ont tous les codes du foie gras, et que l’on trouve le plus souvent près des foies gras, au supermarché, mais qui n’en sont pas. Car sous leur emballage vert (!) et sous leur nom de «foie fin» se cache une simple terrine; un pâté qui se veut une réponse à la demande de ceux qui aimeraient bien manger du foie gras, pour cette fin d’année (ne parlez plus de Noël), mais que leurs mièvres convictions quant au bien-être des animaux élevés pour leur viande empêchent de le faire. Ne vous y trompez pas. Cela n’a rien à voir.

Jusqu’à présent, dans le même ordre d’idées, il y avait le «faux gras», un ersatz aussi «PETAtivement» correct que gustativement fake. Mais c’était l’alibi bien-pensant de la GD, celle-ci espérant ainsi secrètement éviter que les militants animalistes ne viennent troubler les ventes festives en se collant aux frigos, ou en déversant du sang sur les vitrines. On n’en vendait pas beaucoup, notez bien, de ce faux gras, mais on avait fait son devoir inclusif.

Avec le Labeyrie étiquette verte, le « PETA-washing » prend une toute autre dimension: c’est un acteur majeur de ce secteur qui donne des gages aux amis d’Aymeric Caron (avant, peut-être, de se mettre à la viande synthétoque). Et c’est quand même un peu osé, pour des producteurs de foie gras. Ca me rappelle cette coopérative de Gascogne (Sud-Ouest, France) qui affiche fièrement ses vinifications vegan tout en recommandant pour ses vins des accords avec du magret de canard ou de la viande de boeuf. On en rirait si ce n’était pas légèrement hypocrite.

J’espère au moins que l’armagnac qui, selon Labeyrie, «sublime le foie fin», n’est pas sans alcool…

Au fait, il y a quelques jours, à la télévision, j’ai vu une publicité pour la Maison Montfort (Sud-Ouest, France). Et je me suis fait une curieuse réflexion: dans ce spot, à aucun moment je n’ai entendu ou vu le mot foie gras. On y parle bien du Sud-Ouest, de savoir-faire, de gourmandise, de moments forts… et on y voit même des oies, une éleveuse et la préparation d’un produit qui ressemble bien à un foie gras. Mais le mot n’est jamais prononcé.

L’omission ne pouvait pas être fortuite.

Ce noble produit (dont l’invention, dit-on, date de l’Egypte antique) sera-t-il bientôt vendu anonymement, sous le manteau, dans les squats, les cages d’ascenseur en panne ou dans les couloirs du métro, par des exclus de l’aide aux étrangers?

Si c’est l’avenir qu’on nous promet, à Bordeaux ou ailleurs, je suis contre. Et je continuerai à lutter pour préserver « une certaine idée de la France »gastronomique, solide ou liquide. Et vous?

Hervé Lalau

A la table de Voltaire

1758. Louis XV règne sur la France. La Guerre de Sept ans fait rage. Pendant ce temps-là, Voltaire s’installe à Ferney, où il s’est fait construire un château. Et une belle cave. C’est que l’écrivain des Lumières aimait le vin, comme toutes les belles choses de la vie… Vous reprendrez bien un doigt de culture?

A partir de cette date, lui qui était né à Paris se dira Bourguignon ; un peu par boutade, parce que Ferney, tout près de la Suisse (au cas où il devrait fuir la police du Roi de France), se trouve en pays de Gex, et donc dans la Bourgogne historique.

Mais Bourguignon, il l’était d’abord par sa cave, qui accueillait beaucoup de Corton. Et notamment ceux de Gabriel Le Bault. Celui-ci présidait à l’époque le Parlement de Bourgogne; mais surtout, sa femme possédait de belles vignes sur les climats des Perrières et des Bressandes.

La cave de Ferney

Outre le Bourgogne, la cave de Voltaire contenait également d’autres vins en vogue à l’époque. Le Comte d’Aranda lui envoie du «Muscatel de Malaga» et de la Malvoisie des Canaries ; le Comte de Fekete, lui, lui adresse chaque année 100 bouteilles de Tokay qui, écrit Voltaire, »vaut mieux que toute l’eau d’Hippocrène » (la source des Muses, dans la mythologie).

Dans cette cave, on trouve aussi, comme l’atteste son abondante correspondance sur le sujet, du vin des Açores, de Setúbal, du Beaujolais, de Pézenas, de Salses et de Frontignan. Sans oublier les crus suisses voisins, de Neufchâtel et du Lavaux, notamment.

Le château de Ferney

Ces vins, Voltaire les partage volontiers, alors qu’il garde le Corton pour son usage personnel. Il le confesse d’ailleurs dans une lettre qu’il adresse à Le Bault : «Je donne d’assez bon vin de Beaujolais à mes convives de Genève mais je bois le Corton en cachette. (…) Je vous supplie de m’envoyer quatre tonneaux de Corton toutes les années tant qu’il plaira à la nature de me permettre de boire.»

On notera tout de même de grands absents à la table de M. Arouet : les Bordeaux, dont, il est vrai, la notoriété ne fait que poindre à l’époque, en France. Mais voilà qui étonne quand on connait l’anglophilie de Voltaire. Car en 1758, le «Claret» est déjà bien lancé à Londres.

«Le vin, fruit de la vigne et du travail des hommes»

Alors même qu’il ne fait plus que d’assez maigres repas, Voltaire s’intéresse toujours beaucoup au vin, à son origine, son service et à sa bonne conservation.

A l’inverse de Rousseau (avec lequel il est d’ailleurs rarement d’accord sur quoi que ce soit), ce n’est pas un fervent adepte de la notion de terroir ; s’il vante certaines origines, c’est d’abord pour la qualité de leurs vignerons plutôt que de leurs terres. Il emploie même l’expression «goût de terroir» dans un sens plutôt péjoratif, celui d’une sorte de pollution, de salissure.

La « montagne » de Corton

Selon Voltaire, la grande qualité du vin – outre celle d’exprimer le travail de l’homme et sa mise en valeur de la nature (qui, pour lui, n’a rien de bon ni de mauvais), c’est sa pureté. Une forme de vérité.

D’ailleurs, une de ses premières préoccupations, lorsqu’il fait construire son château, c’est de le doter d’une bonne cave de garde (car celle qu’il possédait dans son précédent logis «lui gâtait ses vins») ; pour le reste du domaine, il applique sa propre maxime : «Il faut cultiver son jardin». Il aime l’agronomie et à ce titre, introduit de nouvelles techniques modernes pour l’époque, telles qu’on commence à les diffuser dans L’Encyclopédie (à laquelle il participe).

Il y plante de la vigne, bien sûr. Et aujourd’hui encore, Ferney compte un domaine viticole, la Ferme des Granges, où la famille Vibert produit du Chasselas, en IGP. A un jet de pierre, de l’autre côté de la frontière, on est déjà dans l’AOC Genève.

Champagne, Lorraine, Alsace…

Mais les pérégrinations de Voltaire l’ont amené dans bon nombre d’autres régions viticoles.

C’est en Champagne, à Cirey, que l’écrivain trouve refuge de 1734 à 1749, après la publication des Lettres Philosophiques, à l’invitation d’Emilie du Châtelet. Il y apprécie le Champagne dont il écrit: «De ce vin frais l’écume pétillante, De nos Français est l’écume brillante.» Et puis, déjà, la proximité d’une frontière: la Lorraine est toute proche, et les envoyés du Roi ne pourront pas aller le chercher, car Louis XV l’a offerte à son beau-père, le Roi Stanislas, récemment déchu de son trône de Pologne.

Voltaire séjourne aussi en Lorraine, d’ailleurs, où il se lie avec Stanislas, et où il prend les eaux de Plombières… mais «se crève de bonne chère». Les cures thermales de l’époque semblaient faire la part belle à la gastronomie et au vin, en effet.

Voltaire entretient aussi un lien particulier avec la bonne ville de Riquewihr. En 1753, à son retour de Prusse, où il s’est fâché avec le Roi Frédéric (un ennemi couronné de plus !), l’écrivain s’installe en Alsace. Encore une région frontalière. Elle est alors déjà française mais a sa propre justice; et justement, Voltaire est toujours en froid avec Louis XV !

Reichenweiher, alias Riquewihr

Autre raison pour lui de séjourner en Alsace : il possède une créance sur le Duc de Wurtemberg, qui le rembourse lentement, notamment grâce au fruit de ses vignes de Riquewihr. Pour veiller de près à ses intérêts, Voltaire emménage à Colmar, dans un petit logement de deux pièces, et s’il n’est guère enthousiaste sur ses appartements, il a quelques compensations : «Les vins et les gens sont fort bons à Colmar», écrit-il. Voltaire profite de son séjour pour se documenter en vue de la rédaction d’une histoire de l’Allemagne. Car Voltaire ne s’arrête jamais de travailler.

C’est à Colmar qu’il tente de se réconcilier avec l’Eglise, en communiant (sous les deux espèces)… et en envoyant au prêtre qui le confesse une douzaine de bouteilles de vin. La tentative fera long feu, cependant.

Avec modération

Mort à 84 ans, ce qui était un âge très avancé pour l’époque, Voltaire a été la preuve vivante qu’une consommation modérée de vin n’a jamais tué personne. Une vraie pub pour Vin & Société!

Encore faut-il s’entendre sur le mot modéré : Voltaire avoue lui-même boire un demi-septier de vin par repas, soit environ 25 cl «et vous conseille d’en faire autant, mais il faut que ce soit d’excellent vin», comme il écrit à un ami. J’approuve la formule sans réserve !

Attention, Voltaire n’a que mépris pour la consommation exagérée, l’ivresse, les cabarets, le poison liquide qui accable les pauvres, les rend furieux et conduit à des scènes «qui sont la honte de l’espèce humaine».

Pour lui, la vigne et le vin sont aussi un symbole ; des Encyclopédistes, il dit qu’ils cultivent bien «la vigne de la vérité». Et Voltaire aura cherché son fruit toute sa vie.

Hervé Lalau

Du nouveau à Moulin-à-Vent!

Vous aimez le Moulin-à-Vent? Mais aussi le Grenache et le Samsó? Alors, pas d’hésitation, c’est cette cuvée qu’il vous faut: Les Terrasses du Château, du Château du Moulin-à-Vent.

Enfin, à en croire le site Vivino, dont le «commentaire» liste ces deux cépages particulièrement incongrus pour un vin du Beaujolais. 

La faute à une petite main de l’encodage? Au fameux « stagiaire » qui sévit un peu partout dans les rédactions?  A l’intelligence artificielle? 

Rendons donc à César ce qui est à César, et le gamay au Moulin-à-Vent.

Ce n’est pas la première bourde que nous trouvons sur ce site. Le plus embêtant, pour moi, c’est qu’il arrive souvent en tête dans les recherches sur internet.

Un oenophile averti en vaut deux.

Hervé Lalau

Il n’est pourtant champagne que de la Champagne…

Dans sa série « Doc Prime » (prononcer « Praïme », c’est plus trendy) , la chaîne d’infos LN24 consacrait ce lundi un reportage aux crémants (qu’elle illustrait notamment avec les images d’une visite chez Dopff au Moulin, à Riquewihr).

Ce qui m’a interpellé, ce n’est pas le contenu, globalement tout à l’honneur des crémants (et pourquoi pas, il y en a d’excellents?); mais plutôt le titre de l’émission: Crémant, le champagne « bon plan ».

J’ai du mal à croire que mes confrères d’LN24 pensent que « champagne » est le nom générique de tous les vins qui font des bulles.

Quoi qu’il en soit, ce titre maladroit revient à s’appuyer sur la notoriété d’une appellation pour en recommander d’autres. Et entretient la confusion.

Je ne suis pas toujours convaincu du bien-fondé des recours en justice des Champenois quand ils attaquent tout ce qui ressemble de près et surtout de loin à une usurpation de leur marque commune. On se rappelle du cas du parfum « Champagne » d’Yves Saint-Laurent, rebaptisé Yvresse; de la couleur « champagne » des téléphones d’Apple, ou encore, plus récemment, de la destruction à grand spectacle d’un lot de bières américaines faisant référence au Champagne. Sans oublier le cas du pauvre village vaudois de Champagne, qui ne peut même plus produire de vin sous son propre nom.

Mais là, avec ce reportage, pour une fois, je trouve qu’il y aurait vraiment matière à réagir. 

Ne serait-ce que pour l’éducation des journalistes non spécialisés.

Et au fait, le crémant, ce sont bien huit appellations en France (Crémant d’Alsace, Crémant de Bourgogne, Crémant de Die, Crémant de Limoux, Crémant de Loire, Crémant du Jura, Crémant de Savoie et Crémant de Bordeaux). Mais la dénomination est également utilisée, et tout à fait légalement, hors de l’Hexagone; notamment par le Crémant de Luxembourg, au Grand Duché de Luxembourg, et par le Crémant de Wallonie, en Belgique.

Hervé Lalau

Non coupable

A toutes fins utiles, je souhaite faire remarquer aux responsables d’Addictions France et à leurs sympathisants que rien ne prouve, à ce stade, qu’Evgueni Prigojine ait consommé du vin avant de lancer sa rébellion avortée.

Qu’aucun lien n’a pu non plus être établi entre notre boisson favorite et le refus d’obtempérer dans la sordide affaire de Nanterre; ou encore dans l’accident mettant en cause Pierre Palmade; ni même dans l’implosion du sous-marin à proximité du Titanic. Pas sûr non plus que le vin ait joué un rôle déterminant dans le naufrage du Titanic, à l’époque.

Par contre, il me faut les informer que mercredi dernier, à l’invitation des Vignerons Ardéchois, une tablée internationale de journalistes et communicants du vin s’est laissée aller au plaisir de déguster de très jolis vins (à savoir ceux du domaine Terra Noé), sans tous les recracher; mais que l’ambiance ne s’en est pas trouvée détériorée pour autant. Et que comme nous dormions sur place, ces libations n’ont fait courir aucun danger ni aux participants, ni à des tiers, ni à la faune sauvage.

Je n’ai pas noté non plus d’attitude « indigne » (ce sont les mots d’Addictions France) ni «viriliste» , comme celle reprochée récemment au Président Macron, de la part des invités mâles, même blancs, et même âgés de plus de 50 ans; attitude que je me serais bien entendu fait un devoir de ne pas dénoncer à la procuratrice autoproclamée dont je tairai le nom pour ne pas lui donner plus d’importance qu’elle n’en mérite.

En outre, j’ai horreur des tribunaux médiatiques qui condamnent avant de juger.

Voila, c’est tout, vous pouvez reprendre le cours de vos activités; et au fait, vive l’Ardèche!

Hervé Lalau

Et vous, vous préférez le sciaccarello d’Abbatucci ou le viognier de Vernay?

Depuis quelques jours, Le Figaro consacre une série d’articles aux meilleurs vignerons français, dans sa rubrique vin (pas celle où l’on ne parle que des dangers de l’alcoolisation en illustrant le propos avec un verre de vin, non, une autre rubrique).

Ce devrait donc être pour moi un plaisir sans mélange que d’y retrouver, présentés au grand public, des noms comme Jean-Charles Abbatucci ou Christine Vernay, dont j’apprécie les vins. D’autant que les portraits sont sympathiques.

Sauf que…

J’ai décidément un problème avec les classements.

Comment peut-on comparer la Corse et le Rhône Nord, le sciaccarello et le viognier? Et pourquoi Abbatucci est-il 34ème, et Vernay 36ème?

Je ne vois pas trop quel système Le Figaro a bien pu mettre en place pour établir un tel hit parade.

Et vous?

Hervé Lalau

Quelques heures en Vendômois

Une petite sélection de photos prises le mois dernier sur les hauteurs de Vendôme, au pays du pineau d’Aunis et du chenin…

Ce qui ne transparaît pas sur ces photos, cependant, c’est le vent et le froid vif qui nous assaillait sur ce plateau. Et pourtant, un viticulteur taillait un peu plus bas dans la vigne.

Ce sont des moments comme ceux là où l’on ce dit qu’il est bien plus facile de prendre quelques minutes à commenter un vin, bien calé sur sa chaise, que de le produire, de bichonner sa vigne tout au long de l’année, qu’il gèle, qu’il vente, qu’il pleuve à verse ou qu’il canicule…

Hervé

Charité bien ordonnée…

Commence par soi-même.

Aussi, quand je lis dans le journal La Dernière Heure un édito sur la nécessité de « mettre de l’ordre » chez les influenceurs, je me dis que les grands quotidiens devraient aussi mettre de l’ordre dans leurs publicités plus ou moins déguisées.

 

Qu’est-ce qu’un « contenu de partenaire », en effet, si ce n’est un publi-rédactionnel payé? Et pourquoi le journal en publie-t-il, de ces publicités déguisées, à côté de vrais articles, dans la même mise en page, avec pour seule différence cet avertissement « contenu de partenaire », qui prête à confusion. Surtout quand le titre de la rubrique mentionne « Nos derniers articles conso »…

 

Car quoi, la rédaction approuve-t-elle ou non le contenu? Et le partenaire est-il autre chose qu’un annonceur? Qu’en pense l’Association des Journalistes professionnels?

Hervé Lalau