Quand Hervé parle d’Hergé

L’autre jour, en promenant mon chien dans les rues de Boitsfort, quartier vert du Sud de Bruxelles, je suis passé devant la maison du génial dessinateur de Tintin, j’ai nommé Georges Remi, alias Hergé.

Pas de plaque, rien pour indiquer cette tranche du passé, mais c’est bien là, au 17 de l’avenue Delleur, qu’Hergé a habité de 1939 à 1953.

 

Et c’est donc là qu’il a conçu une bonne partie des Tintin, du Crabe aux Pinces d’Or à Tintin au Pays de l’Or Noir en passant par L’Etoile Mystérieuse, Le Secret de la Licorne, Le Trésor de Rackham Le Rouge, Les 7 boules de Cristal et Le Temple du Soleil.

Une île en ville

La maison n’a rien de remarquable, si ce n’est que que ses deux façades donnent sur deux rues différentes – dont une, un étage plus bas que l’autre; ce qui la fait ressembler à un îlot, ou à un bateau. La maison suivante, d’ailleurs, se termine en pointe, comme la proue d’un navire. C’est peut-être cela qui a donné à Hergé l’idée d’aventures en mer pour son héros?

 


C’est du belge


Il a fallu que je m’installe en Belgique, dans les années 1980, pour que je réalise que Tintin et son créateur étaient belges; et même, que certaines planches de ses albums étaient inspirées d’endroits situés à Bruxelles ou dans les environs.
Les amateurs de BD seront peut-être surpris d’apprendre qu’un autre auteur célèbre a grandi et vécu non loin de là (rue du Brésil), à savoir Franquin, l’auteur de Gaston Lagaffe.


Et le vin dans tout ça?


Le rapport avec le vin? Pas le moindre. Même si, c’est sûr, Hergé était plus porté sur le nectar de Bacchus que sur les sodas (ni l’eau minérale de Klow, ni le Sani-Cola).
Les amateurs se rappelleront sans doute du Fendant du Valais, dans L’Affaire Tournesol, ou encore du rosé portugais, dans Le Crabe aux Pinces d’Or. Sans oublier le whisky Loch Lomond (Cf L’Ile Noire).

 

Les Tintinophiles qui m’ont suivi jusqu’ici apprécieront, j’espère, ces photos chargées d’une dose d’histoire de la BD. Les autres voudront bien excuser cette digression.

Hervé Lalau

Un commentaire sur “Quand Hervé parle d’Hergé

  1. Ah ! le bonheur de revoir ces images de Tintin ; mon premier album était « les sept boules de cristal » un thriller, dirait-on aujourd’hui, parfaitement construit. Le nombre de mes rêves dans lesquels Rascar Capac pénétrait dans ma chambre et projetait sa boule était considérable !!
    Arpitan ? je l’ai entendu parler en Haute-Savoie, au col de Cou, chez ma cousine Augustine qui, pour dire : « qui est cette personne » disait « qui ceti pour un » ? Charmant…

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